Elle se voit dans la glace de la cuisine
renard blanc chapeau de feutrine
lèvres carmin couleurs Marylin
une perle de corail sur la poitrine
elle lisse les sillons de son visage
froissé par le temps au passage
entre ses doigts l'encre bleue marine
de ses yeux d'humeur chagrine
dans la buée blême de ces matins
s'estompe une ombre au masculin
dans la buée blême de ces matins
s'enfuit l'amour au quotidien
en perspective à l'infini
comme un voyage au bout d'la vie
souvenirs d'ambassades aux nuits orientales
ou brillait leur amour de cristal
des baise-mains sur sa peau d'opaline
doux parfum d'étreintes clandestines
elle retrouve le silence de ses murmures
en écho à son seul amour
son corps blessé mendit des caresses
la solitude achève son coeur en laisse
dans la buée blême de ces matins
s'estompe une ombre au masculin
dans la buée blême de ces matins
s'enfuit l'amour au quotidien
en perspective à l'infini
comme un voyage au bout d'la vie
alors elle cale sa tendresse brisée
entre un chat et l'horloge astiquée
Florence 28.12.2013 09:43
Je n'ai plus l'horloge, qui prenait trop de place, mais j'ai les chats...qui apportent un peu de sensualité dans mon arrière saison... avant l'hiver.
Commentaires
30.11 | 16:08
merci anna
10.09 | 13:07
Mince je suis coulrophobe...😉
18.07 | 11:55
J'aime
15.04 | 11:41
Chapeau mec tout y est, dans les moindres détails, une portée littéraire digne ...