Poème

La Bas

Un matin calme serein

des pavés mouillés

des rues désertées

une mésange étrange 

ramage azur de présage 

un clochard au métro si tard

cire de cierge blafard

l 'oiseau s'envole  vers le pur

geste mécanique d'un avenir chimérique

le vieil homme marche  vers de clairs ruisseaux reflets d'icones

le passé non remis en doute

chacun taillant sa route

au détour d'un bar de banlieue

ils se sont percuté couple de gueux

ont tourné plusieurs  fois sur eux même

dans un éclat de plume de chair même

puis, l'oiseau sur l'épaule de l'homme

ils sont partis la bas sur le sable

Commentaires

30.11 | 16:08

merci anna

10.09 | 13:07

Mince je suis coulrophobe...😉

18.07 | 11:55

J'aime

15.04 | 11:41

Chapeau mec tout y est, dans les moindres détails, une portée littéraire digne ...