France

Misérable monarchie républicaine à la mentalité courtisane pleurant ses colonies d’antan. Pitoyable jardinière accrochée au balcon de l’Europe et à ses lustres passés.  Hexagonale calamité gonflée comme le ventre d'un noyé de sa vermine pétainiste, ballonné de vesses fascisantes, nid de prédilection de la délation, spécialiste de la lettre anonyme.  Mesquine contrée planquée derrière les crocs enragés  de ses chiens d’attaque. Ingérable et répugnant cancre du civisme, pourri par le chacun pour soi. Un petit coup de balai réactionnaire et voilà les coteries des petits actionnaires, des petits épargnants, des petits commerçants, des petits tout qui se réveillent pour obstruer des orbites qui ne demandent qu'à l'être. La France, c'est l’Égypte occidentale pleurant ses pharaons, ses conquérants, commémorant ses Napoléons dans les arrière-boutiques du colonialisme, déplorant ses fastes passés, clamant et réclamant ses pyramides culturelles pour retarder son inexorable déliquescence. Mais la France n'est déjà plus.

Le consortium des multinationales, l’ensemble des nations dominantes, émergeantes  le savent depuis longtemps. Dans mille ans, elle ne sera plus qu'un canton de l'Europe, un musée servi par des domestiques  immigrés et le Français un vague patois. Tant mieux ! Y'aura  moins de français.  En tout cas,  s’il y en a encore, ils seront moins français, donc moins abrutis. On s'en tamponne le coquillard.

 

Sans le Ramapithecus il n’y aurait pas eu l’Australopithecus, sans l’Australopithecus il n’y aurait pas eu l’Homo Habilis, sans l’Homo Habilis il n’y aurait pas eu l’Homo Erectus, sans l’Homo Erectus il n’y aurais pas eu l’Homo Sapiens et sans l’Homo Sapiens point de français, maudit soit le Ramapithecus.

La France est un berceau que je n'ai pas choisi, qui me dégoûte, me débecte. Fief du népotisme, gangrené de suffisance, embourbé dans ses paperasses et ses susceptibilités, royaume du passe-droit, toujours à la traîne d'une évolution.

France, pays des droits de l'homme,  mon cul !

Accroche publicitaire pour frontons moisis, corrompus par l’exercice du pouvoir et sur lesquels sont solennellement gravés les trois maître mots de la démocratie : " Liberté, Egalité, Fraternité" Déclarations de bannières flottant au vent des dérives régaliennes. 

La  France n' est plus qu'une vieille belle, une marquise usagée, déchue  vivant de ses fastes passés. Une vamp périmée, muséifiée  avec un manche à balai dans le croupion. Un  fossile enjuponné  cédant ses reliques  à prix d’or.

Dentelle  Chantal Thomass, ras la  friandise,  mais cervelle en crinoline, s’offusquant des regards insistants, d’autant plus depuis qu’elle n’en est plus l’objet.

Emphatique  professeur de littérature , jadis minijupée,  vivant encore au Siècle des Lumières, se targuant d’être la papesse de la culture, du luxe et faisant rire le monde entier qui s’en contrefout, économie de marché, rentabilité oblige.

Depuis longtemps  tout ce qui est nouveau vient d’ailleurs,  laissant les effets de varices à  cette pin-up d’après-guerre, devenue pine-down,  arborant une liberté  de façade alors que son esprit corseté rumine au-dessus d’une lingerie friponne   chapeautée de vertugadin.

D’où la fuite des cerveaux précédant celles de ses sphincters vers des  contrées ou l’audace,  la vraie, pas seulement son intention, n’est pas uniquement  un  piège pour snobinards, ni une offense aux traditions. 

Depuis une centaine d’années, les innovations sont étrangères et nous suivons de loin en tentant vainement de nous dépoussiérer à coups d’ anglicismes ridicules qui ne changent rien à l’affaire, ( open-space , dressing, breafing, border-line etc sans être cocardier, pensez vous que les ricains glissent dans leurs conversations : espace ouvert, vestiaire, réunion, sur le fil du rasoir, pour faire plus camembert ? )  à part nous assimiler à des quadras ringards, ou des cougars un tantinet flétries du paillasson à libidos mâles qui veulent rester dans le coup et se trémoussent devant des minettes/minets qui pourraient être leurs filles/fils les ignorant avec l’arrogance narquoise, la pitié méprisante de la jeunesse ne réalisant pas qu’elle est déjà sur la liste d’attente de la décrépitude.

Et on gueule sans se rendre compte quelle chance on a par rapport à des tas d'autres pays. En bon franchouillard, on  gueule de plus  en plus fort pour se persuader qu'un jour on plaquera cette  garce flétrie. 

 

La Gaule, on l'aime ou on la quitte, facile à dire même si elle nous gonfle.

Bien  qu’elle ait  guillotiné louis XVI pour mieux pérenniser l’esprit courtisan de la monarchie, malgré ses coupe-files génétiques, son piston tous azimuts, son népotisme chronique polluant le show-biz, les médias dénonçant celui des mairies, de la politique afin d'occulter le leur, en dépit de son nombrilisme exacerbé,  son peuple égotiste,  arrogant, à tel point que si les Américains l’ avaient su, il y a fort à parier qu’il ne seraient pas venu se faire tirer comme des lapins sur les plages de Normandie  pour libérer ces   gaulois vaniteux,  qui savent tout mieux que tout le monde, se croient au dessus du lot, d’être complexés au final  d’avoir pris des branlées monumentales lors des   deux grands derniers conflits mondiaux ainsi que sur le plan économique. Malgré son laxisme en matière d’immigration dopant tellement  le FN qu’il s’apparente à une  érection tricolore et même si sa lourdeur aministrative s'apparente à  une hémiplégie nationale,  on sait inconsciement qu'on arrivera jamais à  quitter cette bonne vieille France dont les tares innombrables voilent à peine le  charme fou.   

Lolotte 07.10.2018 02:04

Rire

christian chauffour 06.10.2018 23:14

sourire pertinente remarque chère louloutte

sourire

moi aussi
jai regardé ou était " by night " c'est à lutèce

Woodette 06.10.2018 21:41

En tout cas j'espère voir Paris by nigth :) :)

Lolotte 06.10.2018 21:38

Hummm !! Si ce texte pouvait réveiller les esprits endormis de ces personnes qui ne lèvent plus la tête de peur de perdre leur confort.....

Commentaires

30.11 | 16:08

merci anna

10.09 | 13:07

Mince je suis coulrophobe...😉

18.07 | 11:55

J'aime

15.04 | 11:41

Chapeau mec tout y est, dans les moindres détails, une portée littéraire digne ...