Dieu
Dieu, père noël des innocents ou des couards est le plus épais des écrans qui soit. Il aveugle même les plus lucides et limite les encéphales les plus performants le révérant comme un sein géant qu’ils tètent sans fin, ni faim.
Sournoise régression ramenant aux limbes anténatales ou l'on s'en remet à une entité omnipotente. Cette pseudo vision céleste n'a aucune limite dans le contournement, l'évitement de la plus horrible destinée qui nous guette, la putréfaction.
Cette conscience par procuration revenant à ne pas regarder la réalité en face est bien plus dangereuse que le virtuel ponctuel puisque c'est le virtuel suprême prenant en charge des âmes qui refusent de s'assumer dans leurs fragiles nudités, leurs irrémédiables mortalités.
Restent les lieux de culte élevant
furtivement l'âme tel un cantique grâce à leur beauté prière semblant effleurer le divin.
Ephémère
On oublie trop souvent que nous ne sommes que de passage, si éphémères.
Regardez dans les rues, ces visages ridés de certitudes qui se croient immortels.
Dans cent ans, plus personne ne se souviendra de nous.
Le temps tirera la chasse d’eau.
Il restera juste quelques photos, des écrits, des cris évaporés.
samsam 28.01.2016 23:16
tellement de Mézières et la souffrance et la pauvreté et l’injustice je dit STOP
Bellefleur 23.07.2015 15:40
Pas du tout d'accord avec ce texte qui nous mène au néant alors que nos sommes immortels.Avoir la foi en Dieu est la plus grande et belle chance
christian 23.07.2015 15:50
mais justement le néant c'est de ne pas avoir le courage d'affronter l'âpreté de la vie, dieu c'est la lâcheté !!!
Commentaires
30.11 | 16:08
merci anna
10.09 | 13:07
Mince je suis coulrophobe...😉
18.07 | 11:55
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15.04 | 11:41
Chapeau mec tout y est, dans les moindres détails, une portée littéraire digne ...