Cieux de tauromachie
Buvant le jour jusqu’à la lie
Ou se mêle le sang et l’or
La vie et la mort
Comme la main d’un enfant
Dans celle du vieux au pas lent
Une membrane les sépare
Le petit ne sait pas encore
Que c’est lui demain, ces rides, ces cors
Un cheval blanc se brise l’échine
Vautours tournant, nues à l’encre de chine
Les amants s’endorment
Au creux du même homme
Ils se chuchotent bonsoir
Pour mieux se revoir
Sans cernes, riches d'espoir
Baiser silencieux, doux
Comme vol de hiboux
belle et blonde nuit
La lune rousse luit
Aile de leur vie
Au loin, un cri jaillit
Commentaires
30.11 | 16:08
merci anna
10.09 | 13:07
Mince je suis coulrophobe...😉
18.07 | 11:55
J'aime
15.04 | 11:41
Chapeau mec tout y est, dans les moindres détails, une portée littéraire digne ...